L’autoconsommation, un bénéfice pour l’environnement et l’économie

Avec l’augmentation de plus en plus importante des factures énergétiques, les particuliers sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l’autoconsommation. Ce système de production d’énergie propose de nombreux avantages : atteindre l’indépendance énergétique et donc faire des économies sur les factures énergétiques en plus de protéger la planète. Avec le changement climatique qui frappe à notre porte, l’autoconsommation s’impose comme une solution d’avenir pour l’environnement. De plus, elle propose aussi de nombreux avantages pour l’économie française, notamment à travers les entreprises.

Depuis certains textes de loi, qui ont rendu l’autoproduction légale, on constate que de plus en plus de particuliers et de professionnels se tournent vers ce procédé ingénieux et pratique. Cependant, il est nécessaire de préciser que si vous désirez équiper votre habitation ou votre entreprise d’un système d’autoproduction d’électricité, il est vivement recommandé de demander l’avis de professionnels des énergies renouvelables. Retour sur les avantages aussi bien pour l’environnement que pour l’économie.

L’autoconsommation, qu’est-ce que c’est ?

C’est le fait de consommer soi-même l’énergie que l’on a produite sur place. Cette énergie vise à couvrir une partie des besoins de son entreprise, de ses usines, de sa collectivité ou de son logement. Cette énergie provient de diverses origines mais c’est dans le domaine du solaire que celle-ci se développe le plus vite. De plus, en 2015, la loi de transition énergétique a fixé comme objectif que 32 % de la consommation d’énergie en 2030 soit renouvelable imposant, ainsi, un mix énergétique diversifié et décarboné.

A la fin de l’année 2016, 14 000 autoconsommateurs étaient recensés en France. En 2017, le nombre d’installations a plus que doublé et ce sont plus de 100 000 installations qui devraient voir le jour chaque année à l’horizon 2020. Présente principalement chez les particuliers, elle s’ouvre désormais aux entreprises et aux collectivités.

Aujourd’hui, 83 % des dirigeants se disent intéressés par ce mode de consommation pour leur entreprise. Nombreuses sont les raisons qui encourage l’autoconsommation : améliorer son bilan carbone et communiquer sur son engagement environnemental, maîtriser sa consommation et faire baisser sa facture, sécuriser le prix de son kilowattheure dans la durée, piloter les usages de l’électricité de façon plus intelligente et plus performante, répondre à de nouvelles exigences ou encore acquérir de nouveaux labels.

Le législateur de son côté accélère : les exonérations de contribution et de taxes locales, l’appel d’offres de la Commission de Régulation de l’Énergie et la prime à l’investissement. On précise que nous ne sommes qu’au début et que d’autres améliorations pourraient voir le jour.

Il est intéressant de préciser que les particuliers et les professionnels qui souhaitent y passer peuvent demander l’avis de professionnels du secteur sur l’ensemble de la chaîne de valeur : conseil en amont, dimensionnement, financement, installation, maintenance, pilotage des usages et fourniture du complément d’énergie. Elle constitue une des briques des offres Smart Home, Smart Building et Smart City.

La Smart Home, autrement appelé domotique en français, se définit comme l’ensemble des techniques de l’électronique, de l’informatique, des télécommunications et d’automatisme qui sont utilisées dans les bâtiments et qui permettent un contrôle sur différents systèmes de la maison ou de l’entreprise (chauffage, prises électriques etc…).

Comme la domotique, l’immotique (ou Smart Building en anglais) est la réunion des techniques de la télécommunication, de l’informatique et de l’électronique. Cependant, comme son nom l’indique, elles sont mises en place dans les immeubles.

Théoriquement, c’est un service qui doit être rendu de manière transparente et non intrusive pour ceux qui vivent dans ce type de bâtiment. Par exemple, le Smart Building peut permettre d’afficher la consommation électrique de l’immeuble et ainsi faciliter les économies d’énergie.

Enfin, la Smart City ou ville intelligente en français, désigne une ville qui utilise toutes les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer la qualité de vie de ses habitants. Bien souvent, dans les représentations de Smart City, on constate l’utilisation de systèmes énergétiques écologiques (panneaux solaires sur les bâtiments, ou sur les lampadaires) et de l’autoconsommation. Depuis quelques années maintenant, elle connaît un engouement important notamment grâce à la loi qui s’est adapté à ce nouveau mode de consommation de l’énergie.

Ce que dit la loi sur l’autoconsommation

Grâce à la loi, il est désormais possible d’autoproduire et d’autoconsommer son électricité de manière totalement légale. En effet, certains textes de loi officiels montrent qu’il est tout à fait légal d’autoproduire et d’autoconsommer son électricité.

La première loi qui a permis d’initier le mouvement de l’autoconsommation, c’est la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Elle a permis, entre autres, l’accès aux véhicules propres avec une aide financière pour démocratiser les véhicules électriques, le plafonnement de l’électricité nucléaire, l’interdiction des produits phytopharmaceutiques pour l’entretien des espaces verts (Roundup), la réprimande de l’obsolescence programmée dans les produits électroniques et l’interdiction des sacs plastiques. Parmi toutes ces mesures inscrites dans cette loi, un petit texte a été très bénéfique à tous les autoproducteurs et autoconsommateurs.

Grâce à la loi, il est désormais possible d’autoproduire et d’autoconsommer son électricité de manière totalement légale. En effet, certains textes de loi officiels montrent qu’il est tout à fait légal d’autoproduire et d’autoconsommer son électricité.

La première loi qui a permis d’initier le mouvement de consommer l’energie que l’on produit soi-même, c’est la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Elle a permis, entre autres, l’accès aux véhicules propres avec une aide financière pour démocratiser les véhicules électriques, le plafonnement de l’électricité nucléaire, l’interdiction des produits phytopharmaceutiques pour l’entretien des espaces verts (Roundup), la réprimande de l’obsolescence programmée dans les produits électroniques et l’interdiction des sacs plastiques. Parmi toutes ces mesures inscrites dans cette loi, un petit texte a été très bénéfique à tous les autoproducteurs et autoconsommateurs.

Il déclare qu’il faut :

diversifier les sources d’approvisionnement énergétique, réduire le recours aux énergies fossiles, diversifier de manière équilibrée les sources de production d’énergie et augmenter la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale.

D’après les professionnels, c’est certainement un point qui a permis le vote d’une seconde loi qui a vraiment permis au phénomène de se développer. Cette ordonnance a été ratifié par la loi du 24 février 2017 et concerne celui-ci qu’il soit individuel ou collectif.

L’article l 315-1 explique très explicitement que :

une opération d’autoconsommation individuelle est le fait pour un producteur, dit autoproducteur, de consommer lui-même et sur un même site tout ou partie de l’électricité produite par son installation. La plupart de l’électricité produite et consommée soit instantanément soit après une période de stockage.

Cette ordonnance explique donc bien que les particuliers peuvent s’équiper de panneaux solaires et de batteries pour stocker l’énergie emmagasinée la journée pour l’utiliser le soir quand la production par les panneaux photovoltaïques n’est plus possible.

Une nuance est tout de même apportée par cet article de loi. En effet, il impose aux producteurs et aux consommateurs que ce soit une même entité juridique qui profite des avantages de l’installation. Concrètement, l’installation d’un particulier ne peut pas fournir de l’énergie à un voisin par exemple. Il doit donc produire son l’électricité pour lui avec sa propre installation. Mise à part cette petite subtilité, à partir du moment où un texte de loi l’autorise explicitement, tout particulier est libre d’autoproduire et d’autoconsommer sa propre électricité.

Les enjeux de l’autoconsommation

Avec le changement climatique et l’augmentation des factures énergétiques, elle représente des enjeux importants. Aujourd’hui, 20 000 foyers français s’alimentent en électricité via l’autoconsommation. Cette technique permet aussi bien aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités locales de mieux maîtriser leur consommation d’énergie tout en se dirigeant vers un mode de vie beaucoup plus écologique. L’autoconsommation représente surtout pour la France une chance d’atteindre les 32% d’énergies renouvelables dans sa consommation d’ici 2030 fixé par la loi sur la transition écologique.

L’énergie solaire, la base de l’autoconsommation

Pour produire et consommer sa propre électricité, il faut s’équiper de panneaux photovoltaïques. On les fixe généralement sur le toit de sa maison mais il est aussi possible de les placer directement dans son jardin. En fonction de la production réalisée, il est alors possible de couvrir tous les besoins en électricité de son logement. Bien sûr, pour installer des panneaux solaires sur une toiture, il convient de prendre rendez-vous avec un professionnel des énergies renouvelables.

De plus, conscient des évolutions importantes de ce secteur, certains fournisseurs d’énergie proposent des offres dédiées à l’autoconsommation. EDF, par exemple, avec son offre « Mon Soleil & Moi », permet aux foyers de bénéficier d’une installation de 3 kWA et d’une réduction de leurs factures d’électricité d’environ 60%.

Comme dit plus haut, elle servira aussi au développement de la domotique en France. Des technologies iront encore plus loin en transformant même les fenêtres en structures solaires.

Un pas vers la transition énergétique pour les entreprises et les collectivités

Pour les professionnels, l’autoconsommation a deux avantages majeurs : faire baisser leur facture énergétique qui peut être très importante et s’engager dans le développement durable et ainsi devenir une entreprise avec un capital sympathie beaucoup plus élevé. Par exemple, des professionnels, dédiée à l’énergie verte et durable, propose aux particuliers l’installation et la maintenance de panneaux solaires pour leur permettre d’atteindre l’indépendance énergétique.

Enfin, sur le plan financier les entreprises sont aussi totalement gagnante. En effet, d’après Caroline Flaissier, directrice générale d’Engie Entreprises et Collectivités, grâce aux systèmes énergétiques verts et à l’autoconsommation, les professionnels pourront réduire leur facture énergétique de 10 à 25 %. Cette variation prend en compte les différences en fonction de leur localisation et de la surface équipée.

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